La musique africaine est une histoire de tradition. Transmise de générations en générations, ses caractéristiques les principales sont le rythme, avec une utilisation de nombreuses percussions ou modes de jeux corporels, et la polyrythmie avec une superposition de plusieurs rythmes. L’instrument le plus connu est sans aucun doute le djembé. Taillé dans un bois lourd, sa forme rappelle celle du mortier servant à piler le grain. Il est recouvert d’une peau de chèvre ou d’antilope, tendue par un tressage de cordes. L'ASBL Teroubi qui promeut la musique africaine à Bruxelles vous en dit plus.
Une gamme variée
Chaque continent connaît, depuis la préhistoire, une large gamme d’instruments de musique qui lui est propre. L’Afrique ne fait pas exception ! Et bien qu’ils soient moins connus que le djembé, de nombreux instruments font partie intégrante de la musique africaine. Commençons par la kora. C’est une harpe-luth originaire d’Afrique de l’Ouest de la famille des cordes. Elle produit un son particulièrement délicat et profond. Vient ensuite le balafon, un instrument à percussion venu d’Afrique occidentale. On en joue soit debout avec des sangles soutenant le balafon, soit assis, et on le frappe au moyen de deux baguettes recouvertes de caoutchouc.
Entre tradition et modernité
Un instrument un peu particulier : la vuvuzela ! Il s’agit d’une corne d'environ 70 cm de long, popularisée dans les années 1990 par les supporters des deux clubs de football de Soweto en Afrique du Sud. C’est un instrument qui nécessite un souffle puissant permettant d’émettre un son monotone s’apparentant à celui d’une corne de brume. Modernes ou traditionnels, les instruments s’allient également sur le continent africain. Et il n’est pas rare d’entendre du piano ou de la guitare se mêler aux instruments africains plus anciens !
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